Le déroulement de Famelab
WAX a assisté le 8 mars à la finale française de Famelab, un concours de communication scientifique. 10 étudiant.e.s ou chercheur.euse.s travaillant en France ont concouru pour participer à la finale internationale en juin 2017 à Londres. Le défi ? Expliquer un sujet scientifique au grand public en 3 minutes ou moins !
Vous pouvez regarder la rediffusion ici.
L’événement a eu lieu à la Cité Universitaire Internationale de Paris dans le magnifique Salon Honorat (Photo à la Une).
Tout le monde a reçu des stickers et des pins à l’accueil !
Les concurrent.e.s avaient 3 minutes pour discourir sur le sujet de leur choix. Les sujets étaient très variés tels que les cellules souches, la chimiluminescence, la méthode scientifique et même l’histoire de la vie sur Terre. Les approches étaient aussi variées que les thèmes. Quelques concurrent.e.s se sont servi.e.s d’objets pour mieux transmettre leurs idées, d’autres non. Plusieurs ont pris un style drôle tandis que d’autres opéraient dans un registre plus sérieux. Chaque présentation était suivie d’une brève série de questions du jury avant de passer à la prochaine présentation.
Après tous les discours, les concurrent.e.s ont montré leur capacité à répondre aux questions de personnes non expertes. Pendant que le jury délibérait, le public était invité à écrire ses questions sur des feuilles pour ensuite les regrouper et inviter les concurrent.e.s à revenir sur scène pour y répondre.
En plus, tout au long de la soirée, une séance de dessin en direct où les artistes s’inspiraient de l’ambiance, des candidat.e.s et de leurs présentations.
Un de mes dessins préférés de la soirée.
La vulgarisation c’est plus qu’un discours
La soirée était un bon mélange de science et d’humour, un peu comme un stand-up scientifique. Cependant, je pense que Famelab France ne réussit pas entièrement dans son but de reconnaître de bons vulgarisateurs (et de bonnes vulgarisatrices). La communication des sciences consiste non seulement à présenter un discours bien préparé à un public de non expert.e.s, mais aussi à identifier les malentendus de son audience et à y trouver des explications claires, développer une connexion avec son public et découvrir de nouveaux moyens de communiquer le même concept.
À mon sens, le format de la foire aux questions qui suit les présentations permet difficilement d’évaluer cette compétence des candidat.e.s à répondre spontanément tout en s’adaptant à son public. Souvent, les question du jury étaient des questions personnelles, comme par exemple : « Comment vous êtes-vous préparé pour ce soir ? » ou bien « Avez-vous l’habitude d’expliquer les sciences aux non scientifiques ? ». Autrement, les questions visaient simplement à faire rire l’audience. « Je me demandais, est-ce qu’il existe quand-même un moyen de cacher un cadavre ? » À l’avenir, Famelab France pourrait bénéficier d’une épreuve de questions plus pointues du jury où la capacité des candidat.e.s à réexpliquer leurs idées soit mise à l’épreuve.
En fin de compte, le Famelab est un effort génial pour rendre les sciences plus abordables, justement comme ce qu’on essaie de faire chez WAX. Nous avons hâte de suivre la finale cet été ! Et pour les Wapitis à Londres cet été, rendez-vous au Cheltenham Festival le 7 juin pour la finale internationale.
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