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À la rencontre de...

WAX part à la rencontre d'une personnalité, du passé, du présent, et du futur aussi.

Laurie Glimcher, ou le Waou effect

Quand WAX rencontre les femmes scientifiques les plus exemplaires du monde, eh bien ça nous donne envie de dire Waou. Pour vous, un aperçu d'une lauréate L'Oréal qui défie toutes les lois pour faire valoir ses convictions

Une carrière (vraiment) brillante

Le nom de Laurie Glimcher est intimmemment lié à ses travaux en immunologie, sur les méchanismes régissant le développement et l’activation des lymphocytes CD4 T Helper, des cellules essentielles qui agissent comme intermédiaire dans la réponse immunitaire.

Après avoir enseigné 30 ans à Harvard, Laurie Gimcher est nommée doyenne Doyenne du Weill Cornell Medical College à New York et Présidente des Affaires Médicales de l’Université de Cornell à Ithaca aux Etats-Unis. Parmis tous les prix prestigieux qu’elle a pu recevoir, elle s’est vu décerner le Prix L’Oréal pour les Femmes et la Science cette année, et c’est à cette occasion que WAX l’a rencontrée.

L’importance de communiquer

Ce qui frappe le plus quand on discute avec Laurie Glimcher, c’est sa détermination. Quoiqu’elle dise, fasse, propose, c’est avec conviction et énergie. A ce moment là, nous parlions de l’importance pour les scientifiques de savoir expliquer ce qu’ils font dans leur laboratoire. Pour elle, un-e scientifique devrait être capable de faire une interview, de passer à la télé, de faire des vidéos, des articles bref, d’user de tous les moyens pour expliquer au grand public pourquoi ce qu’il ou elle fait est important.

Elle a longuement insisté sur la responsabilité  des scientifiques à l’égard de la société, et l’importance de leur rôle pour répondre aux défits de demain.

Réfléchir et surtout, agir.

Et son avis sur la parité en science? Première femme doyenne d’université dans l’état de New York, Laurie Glimcher sait de quoi elle parle. Pas convaincue par les quotas, elle pense qu’imposer des règles n’est pas une bonne chose et a développer sa propre méthode.

Elle se définit comme une « résidente psychiatre » tant sa position de directrice de laboratoire l’a amenée à gérer des humains et leur fournir un support émotionnel. Mais plus que ça, Laurie Glimcher est convaincue que les femmes ont besoin d’un support financer, au moment où la carrière intersecte avec l’envie de construire une famille. C’est à dire, permettre à des chercheuses en pleine ascension d’engager des technicien-ne-s pour assurer les manipulations en laboratoire et dégager du temps libre pour la vie personnelle.

Ni une ni deux, Laurie Glimcher lance un programme pilote à L’Université de Cornell de 50.000 USD permettant à des chercheuses de postuler pour décrocher une bourse, met en place le ELAM Leadership Training qui vise à former des femmes scientifiques à diriger des équipes et construit une crèche au sein de sa faculté.

Comme elle le dit « Il existe pleins d’endroits fabuleux pour faire de la science, mais ce qu’il faut, c’est un environnement qui vous supporte. Si nous voulons attirer les meilleur-e-s, c’est sur ce dernier que nous ferons la différence « .

Déterminée, vous ai-je dit?

L’article WAX sur la cérémonie de remise des prix

Et une interview de Laurie Glimcher par la Fondation L’Oréal ici

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